
L’Atelier de la Casquette : produire mieux, en France
Créé en 2018 par Marie-Estelle Loriette et Pierre-Edouard Thibaud, L’Atelier de la Casquette fabrique des casquettes et des bobs à destination des professionnels. L’entreprise garantit du Made in France, en proposant une offre sur mesure entièrement fabriquée dans leur propre usine à Montpellier. Il est également possible de produire selon les besoins dans leurs deux autres usines, situées en Europe et en Asie.
Installé dans un atelier de 750 m² et composé d’une équipe de 14 personnes, L’Atelier de la Casquette mise sur la maîtrise totale de la chaîne de production.
De la découpe à l’assemblage : un circuit intégré en 21 étapes
Pour la fabrication sur Montpellier, L’Atelier de la Casquette part d’un rouleau de tissu en stock ou de tissu directement fourni par la marque ou l’entreprise. Par exemple, l’atelier produit parfois pour les marques Tuffery et 1083 qui fournissent leurs toiles françaises pour fabriquer leurs produits.
Les 3 grandes étapes de fabrication consistent au découpage du tissu, au marquage avec leur atelier de broderie, et à l’assemblage du produit. Le procédé est le même pour la casquette et le bob. Comme l’expliquait Pierre-Edouard Thibaud, co-fondateur de l’Atelier de la Casquette, “il n’y a pas de sous-traitance, toute la production est intégrée à 100% chez nous”, garantissant un véritable produit Made in France.
La fabrication d’une casquette comprend 21 étapes, que l’atelier est aujourd’hui capable de réaliser en 21 minutes. L’entreprise affiche sa volonté de gagner en rapidité, donc de réduire ces 21 minutes, afin d’être plus compétitif sur le marché.
En matière de commercialisation, l’atelier collabore directement avec la marque ou lorsqu’il s’agit d’objets publicitaires, il travaille en lien avec l’agence de communication chargée de l’ensemble des supports promotionnels (par exemple Georges V, le label Gîtes de France ou encore la commune d’Arêches-Beaufort). Ces collaborations illustrent la dimension commerciale du métier.
Précision, automatisation, compétitivité : vers l’industrialisation du textile français
Comme le confiait Pierre-Edouard Thibaud, “notre volonté de grandir passe par l’amélioration du processus de production et l’amélioration de certaines machines ; le travail reposant sur la digitalisation et l’automatisation de la ligne de production”. Les axes de développement de l’atelier sont la précision et la rapidité : améliorer l’automatisation et la précision de la découpe et de la pression lors du processus de fabrication.
En effet, l’humain reste encore aujourd’hui au centre de la fabrication chez L’Atelier de la Casquette, puisqu’il contrôle les machines et chaque étape de la fabrication.
👉 COMPRENDRE LE PROCESSUS DE FABRICATION
“On pense que le Made in France doit être industriel, l’artisanat n’est pas ce qui va relever le made in France” explique le co-fondateur.
L’atelier de la casquette souhaite ainsi s’industrialiser, afin de devenir un incontournable sur le marché français de la casquette.
Un atelier français, un savoir-faire international
Le cœur du savoir-faire de l’Atelier de la Casquette réside dans l’expertise de l’équipe. “Notre savoir-faire spécifique, il vient de notre équipe”, selon M.Thibaud. Le responsable de l’atelier, d’origine vietnamienne, a été recruté directement au Vietnam, pays reconnu pour l’excellence de sa production de casquettes. En important cette compétence stratégique en France, L’Atelier de la Casquette bénéficie d’un savoir-faire rare et se distingue de ses concurrents sur le marché.
Enfin, l’entreprise assume une stratégie très claire : produire en France pour le marché français. L’exportation représente une part minime de leur activité, traduisant une volonté de relocalisation textile et de valorisation des circuits courts en France.